mardi 26 novembre 2019

Wakizashi, un cadeau...

Mon mari, passionné d'aïkido, s'est approché d'un passage dangereux cet été. Pour l'armer contre le temps qui passe trop vite, couper cette ligne qui nous mène à nos vieux jours, je lui ai offert un wakizashi. Cette lame est une pièce authentique du 16ème siècle. Tout cadeau mérite un écrin. J'ai sorti les tissus japonais, achetés au fil des ans, avec l'idée d'en faire quelque chose pour un trésor.

Un cadeau dans un cadeau... mais ne vous méprenez pas, j'ai passé plus de temps à confectionner l'emballage qu'à trouver le wakizashi. Ma recette? Faire appel à un passionné de sabres anciens japonais, Daniel Brunner, qui a réussi à dénicher les pièces que je souhaitais. Effectivement, j’avais, sans le savoir, mis la barre haute. Amoureuse de chevaux, et mon mari commençant à s'y intéresser, j'avais demandé que les différentes pièces soit axées sur le thème équin.
Pourquoi je n'en parle que maintenant? Parce que je fais de l'ordre dans mes dossiers d'ordinateur et que, les photos ci-dessous, y étaient bien cachées. Je ne voulais pas que mon mari découvre ce qu'un passionné et une amoureuse (pas du passionné restaurateur, rassurez-vous), tramaient derrière son dos.



La pièce centrale est en fait un petit poignard. Daniel n'ayant pas trouvé une pièce répondant à ma demande, il s'est séparé de celle-ci, issue de sa collection personnelle. un GRAND MERCI!
Admirez le travail de tissage. Toutes les pièces ont été assemblées après restauration.
Il ne reste qu'une chose à faire pour boucler la boucle : en 2020, un petit repas japonnais réunira les personnes ayant oeuvré à ce cadeau.

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