dimanche 21 mars 2021

Machines à coudre


 Depuis deux semaines... elle est en cure : nettoyage et réglage. "Très sale, vous l'utilisez beaucoup!" a dit le réparateur.

J'ai saisi cette occasion pour faire le tour des machines que j'ai à la maison. Certaines attendaient depuis longtemps mon attention. Elles vont toutes aller faire un tour chez le technicien afin de retrouver une jeunesse.

Elle, c'est ma première machine : un cadeau de mes parents lorsque j'étais enceinte de mon aînée, 33 ans déjà! Je l'ai testée, elle coud bien mais une cure lui fera du bien.

Elle, ça fait 17 ans qu'elle m'accompagne. Encore un cadeau, mais de ma tante, une couturière pour l'armée : les pantalons "tailles spéciales" étaient pour elle! Cette machine tourne régulièrement. Elle m'accompagne lors de cours, de rencontres du club parfois, mais surtout tout l'été sur la terrasse pour profiter du jardin sans délaisser ma passion (Hyperactive? Vous croyez?...)

Puis il a celle-ci : un cadeau de la belle-mère de ma cadette. Plus d'un an qu'elle a rejoint le salon mais je n'avais jamais pris le temps de la sortir de sa table : un trésor d'ingénuité. Je ne vais pas la déplacer cette fois-ci mais je la présenterai à un réparateur. Mon rêve? Réussir à la faire fonctionner et l'utiliser pour de petites créations avec une note rétro. Merci Corinne pour ce cadeau et promis, une des premières réalisations avec ce trésor sera pour toi.

Et il y a celle-ci... La machine de MAMAN, celle qui a accompagné mes premières tentatives de couture, qui a cousu toutes ces robes et autres habits qui me rendaient fière de les porter... ou non(HIHIHI). Celle qui a brodé les premiers draps du berceau des mes enfants et qui a incité mes parents à m’offrir une machine. Je l'ai oubliée, délaissée, pour ne m'intéresser qu'à de nouveaux modèles, plus techniques, plus électroniques!
Pourtant, elle avait tout, et tout est encore en parfait état : c'était du solide à l'époque!

Et elle au moins, on peut l'ouvrir pour la nettoyer et la graisser! (Tous les points rouges)

 Pourtant, je n'ai pas osé la faire fonctionner. J'ai trop peur que l'huile figée, que la poussière (j'en ai enlevé des tonnes, ma soeur qui la gardait chez elle, ne devait pas savoir que l'on peut les nettoyer..HIHIHI, nous ne partageons pas les mêmes passions!) mais surtout, en lisant le mode d'emploi, j'ai appris qu'il y a des pièces qu'il faut régulièrement contrôler et... je pense que cela n'a jamais été fait. En tous cas pas les derniers 40 ans!!!

J'ai retrouvé la fiche d'achat... des aiguilles pour coudre à la main offertes par Bernina lors de l'achat (je vous assure, maman était économe), un prospectus pour le moins "rétro"


La fortune vraisemblablement payée par mon père...
Lorsque je vois tous les points nécessitant de l'huile, je me demande tout de même pourquoi, pour nos nouvelles machines, les techniciens nous disent de ne pas huiler... Un vrai mystère que je vais tirer au clair prochainement. Finalement, celle qui, visuellement parlant, a le moins bien vieilli, c'est ma première SINGER.



1 commentaire:

  1. Je suis dans la même dynamique! La Bernina reçue pour mes 20 ans a décidé de faire un séjour chez le réparateur, c'est sa copine reçue pour mes .... (je ne sais plus) qui a pris du service partagé avec celle de ma marraine reçue en héritage ! Quant à celle de ma maman, identique à la tienne, c'est ma nièce qui l'a réquisitionnée, elle coud des bâches et c'est la seule qui résiste! On est une famille Bernina....

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